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édifians qu'elle avoit montrés avant d'y aller ont succédé les menaces de quitter le-comparant son mari, ce qui a fait connaitre au comparant. que le tems qu'elle _ venait de passer avec ledit sieur d'Epinay n'avait été par lui employé qu'à recommencer ses tentatives pour aliéner de plus en plus sori esprit.
En effet ledit sieur d'Epinay, voyant qu'il, ne pouvait réussir à rompre le mariage dudit sieur comparant .par une lettre de cachet, a imaginé de revenir à son premier plan^ c'est-à-dire à la demande en séparation d'habitation ; qu'à cet effet il a rédigé une plainte et au bas de la copie qu'il en a fait faire il a, en profitant d'un de ces moments de trouble qu'une suggestion adroite a fait naître, extorqué la signature de la dame Reynaud ; que ce projet de plainte a de suite été porté , chez un commissaire pour y être transcrit sur papier timbré avec convention d'avertir secrètement la dame Reynaud pour aller chez ce commissaire donner ses signatures aussitôt que cela se pourrait. Pour soutenir pendant ce tems-là le courage de la ■ dame Reynaud et écarter les réflexions qu'elle pouvait faire, ledit sieur d'Epinay a, par' des coopérations des valets gagnés ét autres,fauteurs et adhérens, entretenu avec elle une correspondance particulière et sécrète. Voulant s'étayer de l'avis et de l'approbation de la dame d'Orgemont, il était, par des calomnies et des propos captieux, parvenu à faire croire à ladite dame d'Orgemont que réellement la dame Reynaud était dansle
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